La
Catedral Metropolitana à l’intersection de l’
Avenue Rivadavia et la
rue San Martín, est la principale église catholique de
Buenos Aires. Elle est située face à la
Plaza De Mayo. Son profil n’est pas conventionnel car elle ne possède pas de tour. L’édifice est un étrange mélange de styles, car sa construction découle d’un long processus d’environ trois siècles. Avant la
Catedral Metropolitana, cinq autres bâtiments furent édifiés puis détruits à cause de la précarité des constructions et des matériaux utilisés qui n’étaient pas assez solides. Ce n’est qu’en 1692 que débuta l’œuvre finale consistant en trois vaisseaux et des chapelles latérales. En 1727, l’architecte jésuite Blanqui réalisa une nouvelle façade avec 2 tours, mais l’intérieur de la cathédrale s’effondra en 1752. Cette même année, Antonio Masella sera chargé de restructurer l’intérieur de la Cathédrale. Peu après, alors que les travaux étaient presque
aboutis, on remarqua des fissures dans la coupole, et on décida de la refaire. La coupole sera donc reconstruite par Manuel Alvarez de Rocha en 1770, dans un style baroque. En 1822, l’architecte français Prosper Catelin, avec Pierre Benoit, réalisa l’actuel portique néoclassique, inspiré du Palais Bourbon, le siège de l’Assemblée Nationale à Paris.
L’ornementation du frontispice, qui fut réalisé entre 1860 et 1863 par Dubourdieu, est composé de 12 colonnes qui symbolisent les 12 apôtres et d’ un bas-relief qui représente la rencontre de Jacob avec son fils Joseph en Égypte. L’intérieur est de style colonial espagnol. C’est là où reposent les restes du libérateur José de San Martín, dans la mausolée construite en 1880 par le sculpteur français Carrier Belleuse. Le monument, qui rend hommage à ce grand héros national, est veillé par des grenadiers en armes de l’armée argentine.