La petite
Plaza Julio Cortázar (intersection des rues
Honduras et
Jorge Luis Borges), avec ses cafés en terrasse, est un lieu pour le moins incontournable. Tous les dimanches, la place reçoit de nombreux artisans (textiles, bijoux) pour sa "feria" hebdomadaire, ainsi que des groupes de
murgas (percussions afro-américaines) qui pratiquent leur musique en plein-air. La
Placita Serrano est l’endroit idéal pour se retrouver avec des amis autour d’un verre de jour comme de nuit. Dans les cafés, beaucoup d’argentins ont coutume de s’installer seul à une table en terrasse, accompagné d’un bon bouquin.
Dans cette zone très animée, on rencontre beaucoup de touristes. Dans les petites rues avoisinantes, de nombreuses boutiques très modernes de design,
des restaurants ethniques, des salles de théâtre alternatif agrémentent la vie du quartier. C’est dans la rue qui porte aujourd’hui son nom, que l’écrivain Jorge Luis Borges a vécu sa plus tendre enfance. Il y vivra jusqu’en 1914. Borges a d’ailleurs fréquenté toute sa vie ce quartier qu’il portait dans son cœur, et auquel il rend souvent hommage dans ses poèmes. Pourtant, le
Palermo de Borges n’est plus ce qu’il était.
Palermo Viejo est un quartier plein de charme qui vit depuis quelques années un véritable boom touristique et immobilier. Son développement trop rapide a entraîné, selon beaucoup d’argentins, certains aspects négatifs ; Peut-être qu’ils regrettent son caractère modeste et populaire d’antan.