La discothèque
República Cromañón (3070
rue Bartolomé Mitre) était jusqu’en 2004 un lieu très fréquenté par la jeunesse. Pourtant, la nuit du 30 décembre 2004, un incendie tragique se produisit alors que la boîte de nuit était pleine. Le bilan sera la mort de 194 personnes et plus de 700 blessés. Cet incendie créa une lourde polémique et une crise politique et sociale à
Buenos Aires. L’évènement fit prendre conscience de l’état de précarité d’un grand nombre de discothèques à
Buenos Aires. Bien que des incendies se soient déjà produit dans d’autres discothèques avant celui de
Cromañón, le nombre de victimes n’avait jamais été encore atteint et alarma le pays.
Les discothèques dont les normes de sécurité n’étaient pas respectées ont été aussitôt clôturées, car bien que le danger eut été présent depuis des années, il a fallu ce choc engendré par l’évènement tragique de
Cromañón pour mobiliser la société. S’en suivirent pendant plusieurs mois, des manifestations contre les responsables de la discothèque et contre le chef du gouvernement de l’époque Anibal Ibarra. Ce dernier fut mis en procès puis fut destitué de ses fonctions de chef d’état. Omar Chabán, le gérant de la discothèque, est actuellement en prison. Depuis cet évènement, les discothèques doivent respecter davantage les normes de sécurité. Face à l’endroit de la tragédie, à l’intersection des rues
Bartolomé Mitre et
Ecuador, la
Place de la Mémoire aux victimes de Cromañón a été inaugurée en octobre 2005.