Almagro - Les Quartiers de Buenos Aires, Argentine - Tourismebuenosaires.com
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Almagro


  • Situation géographique




    Almagro est un quartier très animé situé au centre de Buenos Aires. C’est l’un des quartiers les plus peuplés de la ville. Très bien desservi par les transports dont deux lignes de métro : ligne A le long de l’Avenue Rivadavia et ligne B, le long de l’Avenue Corrientes. Ses quartiers limitrophes sont : Villa Crespo, Palermo et Recoleta au nord ; Balvanera à l’est ; Caballito à l’ouest ; et Boedo au sud.

    Almagro, quartier ancien et populaire, est très apprécié du fait de sa constante animation et de ses clubs de tango. On y trouve d’importantes écoles, des « conventillos » ainsi qu’une jolie église catholique.

  • Un peu d’histoire...


    Almagro est un quartier historique qui porte le nom du docteur Juan María Almagro y De la Torre. Dès le début du XIXe siècle, cette famille fut parmi les premiers propriétaires des ces terrains. Leur "quinta" (propriété) s’étendait sur 18 hectares. Jusqu’en 1870, la zone était surtout rurale, avec de grands espaces verts, des ruisseaux, des arbres fruitiers, et prospérait grâce aux élevages et aux abattoirs.

    Les quintas d’Almagro furent célèbres car les familles nanties venaient s’y détendre le temps des vacances, et de grandes fêtes de la haute-société s’y célébraient. L’Avenue Rivadavia, autrefois appelée Camino Real ou Camino de Las Torres, était le principal chemin des charrettes, reliant la Plaza de Mayo (située dans le quartier de Monserrat ), avec le quartier de Flores. En 1857, le chemin de fer de l’Ouest (Ferrocarril del Oeste) arrive jusqu’à Almagro, avec la construction de la gare d’Almagro, qui survécut jusqu’à la fin des années 1880.
    Durant ces années, le quartier s’est considérablement développé avec l’arrivée de plusieurs lignes de tramway. L’une des principales stations se trouvait à l’intersection des actuelles Avenue Corrientes et rue Medrano et les voies continuaient jusqu’à la Plaza Italia. Vers 1870, une épidémie de fièvre jaune sévit dans le quartier. Les riches familles abandonnèrent leurs quintas pour se réfugier dans les secteurs plus élevés de la ville, encore épargnés par l’épidémie. Ainsi, de nombreuses familles aisées prirent le train de l’Ouest pour s’installer dans le quartier de Flores. C’est à ce moment-là que les immigrés pauvres profitèrent de cet exode pour occuper les résidences abandonnées. Ces habitations seront par la suite baptisées les "conventillos". Dans la plupart des cas, les conventillos étaient occupés par plusieurs familles, chacune disposant d’une seule chambre. De l’immigration des années 1895 à 1914 naquit "le nouveau peuple d’Almagro" : dans un premier temps, des Basques qui travaillaient dans les "tambos" (salles de traite des vaches), puis des Italiens, qui travaillaient dans la maçonnerie. Parmi les conventillos les plus connus du quartier d’Almagro, nous citerons le conventillo de "María La Lunga" ou encore celui de "La Cueva Negra" où habitaient des familles d’Africains.
  • Carte du quartier et légendes


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  • Avenue Rivadavia




    L’Avenue Rivadavia est, avec l’Avenue Corrientes, l’unes des artères principales du quartier. Considérée comme l’avenue la plus longue du monde, elle est certainement l’un des axes les plus importants de la ville. Elle commence au coeur de la capitale, à Plaza de Mayo, parcourt environ 10 km jusqu’au quartier de Liniers et continue encore 25 km au delà de la capitale. On y trouve 83 lignes de bus au total, ainsi que la ligne A du métro, la ligne la plus ancienne de Buenos Aires, où roulent encore les wagons en bois d’origine. Toute artère qui traverse l’Avenue Rivadavia change de nom. C’est une règle stricte, avec une seule exception : l’Avenida 9 de julio.
    ( Photo de Santiago matamoro - Lisence : Creative Commons Attribution 2.0 )
  • Confitería Las Violetas



    Parmi les endroits à découvrir, il y a la Confitería Las Violetas (Av. Rivadavia et rue Medrano). Au cœur du quartier, cette confiserie-dégustation très ancienne, puisqu’elle a ouvert ses portes en 1884, est un des symboles de Buenos Aires. Elle a accueilli de nombreuses personnalités du monde politique, des arts et des sciences. Parmi eux, Carlos Gardel, Alfonsina Storni et Roberto Arlt. La Confiserie Las Violetas a été nommée site d’intérêt culturel par la ville de Buenos Aires ; elle est célèbre pour ses délicieuses tartes et gâteaux comme pour son décor somptueux : ses vitraux et ses façades en marbre italien.
  • Bibliothèque Argentine pour les non-voyants





    La Biblioteca Argentina para Ciegos (Bibliothèque argentine pour les non-voyants) (3909 rue Lezica) a été fondée en 1924 sur l’initiative du non-voyant Julian Vaquero. Elle est considérée comme l’un des établissements les plus remarquables dans son genre en Amérique Latine.
  • Federation Argentine de Boxe





    La Federación Argentina de Box (FAB) (75 rue Castro Barros), fondée en 1920, est un club entièrement dédié à la compétition de boxe. Au stade de la FAB, se déroulent d’importants combats dans le cadre de championnats de boxe masculin ou féminin.
  • Basilique de San Carlos Borromeo




    La Basílica de San Carlos Borromeo y María Auxiliadora (144 rue Quintino Bocayuva) est considérée par certains comme l’église la plus jolie de la ville. En 1901, Ernesto Vespignani, un Salésien italien diplômé en architecture, arrive à Buenos Aires dans le but d’y construire une église, de style néo-roman lombard, qui rappelle la Cathédrale de Sienne. En 1903, les Salésiens commandèrent qu’on leur ramène d’Europe une statue de Marie-Auxiliatrice pour l’introniser en 1910 sur le maître-autel. San Carlos Borromeo est une magnifique basilique dont la façade est rouge et blanche. On trouve en haut de sa tour deux horloges. Son intérieur spacieux est décoré dans un mélange de styles byzantin et néo-roman lombard. On peut y admirer des marbres, dont la variété de tons est surprenante, de larges vitraux, et une myriade de statues de saints et de bienheureux Sud-américains.
  • Passage San Carlos





    Le Pasaje San Carlos (151 rue Quintino Bocayuva) est l’un des passages les plus anciens de Buenos Aires. Sur ses 50 mètres, il y a une quinzaine de maisons dont les façades conservent leur aspect du XIXe siècle. Dans ce passage, ponctué d’anciens lampadaires, règne une grande tranquillité. A l’angle, une boutique d’antiquités accentue cette impression de plonger dans le passé. Un des édifices, cependant, situé juste à l’entrée du passage, a été presque entièrement modifié dans un style postmoderniste et rompt avec l’harmonie architectonique de l’ensemble. Depuis plusieurs années, l’entrée au passage est rendue difficile à cause d’une barrière qui a été installée par les habitants. Si elle est fermée, il faut se contenter de contempler le passage depuis derrière la grille.
  • Ecole Populaire de Musique




    L’Escuela Popular de Música (Ecole Populaire de Musique) (3655 Av. Belgrano) est gérée par La Societé Argentine de Musiciens (SADEM) installée à la même adresse. L’Ecole offre un enseignement de musiques populaires telles que le rock, le blues, le jazz, la salsa, le tango et le folklore argentin. On peut y suivre une formation professionnelle de musicien-interprète ou bien tout simplement prendre des cours, participer à des ateliers ou à un ensemble musical.
  • Place Almagro





    Bien qu’il soit assez vaste, le quartier d’Almagro ne compte qu’une seule place, la Plaza Almagro. Délimitée par les rues Salguero, Sarmiento, Bulnes et Perón, elle est pourvue d’une aire de jeux pour les enfants, d’un manège, et de nombreuses tables de jeu d’échecs.
  • Club Almagro



    Le Club Almagro (522 rue Medrano) de football est l’orgueil du quartier, on le surnomme le "tricolor" du fait de son maillot à rayures bleues, blanches et noires. Le siège du club se trouve dans le quartier d’Almagro mais son stade est situé à José Ingenieros dans le Conurbano Bonaerense. En 2007/2008, il participe au championnat d’Argentine de Nacional-B (2ème Ligue), mais dans les années 1937/1938, 2000/2001 et 2004/2005, il a joué dans la 1ère Ligue.



    Au sein du Club Almagro, on donnait à une époque des cours de tango de très bonne réputation. C’est dans ce club que passeront de grands artistes internationaux. Madonna, par exemple, y est venue pour se préparer au rôle d’ "Evita", ainsi que Robert Duvall, le réalisateur du film "Assassination Tango". Le club est aujourd’hui un complexe sportif dans lequel se pratiquent plusieurs activités.





    Le Club Atlético San Lorenzo de Almagro, considéré comme l’un des 5 meilleurs clubs de football argentin, se situait dans un premier temps dans le quartier d’Almagro. Aujourd’hui, il est installé dans le quartier de Boedo. Son stade, le Estadio Pedro Bidegain, plus connu sous le nom de Nuevo Gasómetro, est situé dans le quartier de Nueva Pompeya.
  • Hôpital Italien



    L’Hospital Italiano (450 rue Gascón) est l’un des hôpitaux les mieux réputés de la ville. Sa construction débute dans le quartier de San Telmo en 1854 pour la communauté italienne. En mai 1865, au commencement de la guerre avec le Paraguay, le bâtiment est presque achevé. Le gouvernement argentin demande au consul italien la permission d’y héberger les blessés de guerre. L’hôpital servira de quarantenaire aux malades du choléra en 1867 et de la fièvre jaune en 1871. En 1888, l’établissement est transféré sur son site actuel ; sa construction commence en 1889 et sera terminée en 1901.
  • Almagro Boxing Club




    L’Almagro Boxing Club (4422 Av. Díaz Vélez), fondé en 1923, a été rendu célèbre par des entraîneurs d’envergure et par le boxeur argentin, de renommée internationale, Luis Angel Firpo, surnommé " le taureau sauvage des pampas", qui y a mené des combats historiques. Aujourd’hui encore, ce club organise des évènements pugilistiques très populaires.
  • La Tribu



    La Tribu (873 rue Lambaré) est une association née en 1989 et qui diffuse une radio communautaire "alternative", son objectif principal étant la démocratisation des communications, et l’articulation d’un dialogue social. Elle est un lieu de discussion, de débats, de culture et de transformation. La Radio La Tribu, dont l’écoute peut se faire aujourd’hui en ligne sur le net, est parvenue à rassembler de façon virtuelle les militants culturels d’Amérique Latine et d’Europe. On peut y écouter du rock, du jazz, du tango et de la musique classique.
  • Fondation Esteban Lisa


    La Fondation Esteban Lisa (FEL) (4555 rue Rocamora) est un centre culturel et multidisciplinaire composé d’une galerie d’Art très active (ayant réalisé plus de 400 expositions), de plusieurs salons où se tiennent un grand nombre d’évènements culturels (tels que des représentations théâtrales, des concerts, conférences, séminaires et présentations littéraires), et d’un atelier de Peinture et de Dessin. Esteban Lisa (1895 - 1983), d’origine espagnole arrive à l’âge de 12 ans à Buenos Aires. Issu d’une famille pauvre, il vit d’abord de petits boulots. Rinceur d’assiettes, puis facteur, il parvient du fait de sa grande curiosité à trouver un emploi comme bibliothécaire. Passionné par les livres, la philosophie, les Sciences et la spiritualité, Lisa est constamment plongé dans son monde rempli de connaissances et de recherche de la vérité. C’est dans les années 30 qu’il développe une production ininterrompue et magistrale de peintures. Hermite et révolté contre la société mondaine et la vanité de la vie artistique en général, il n’a jamais voulu vendre aucun des ses tableaux. La carrière d’artiste ne l’a jamais intéressé, et il refusa toute sa vie d’exposer ses œuvres. Il enseigna à ses disciples sa conception de l’art et ses techniques et écrivit quelques livres (rf : "Kant, Einstein y Picasso" publié en 1956). C’est en l’honneur de cet artiste, véritable génie du XXe siècle reconnu aujourd’hui par les connaisseurs du monde entier, que son disciple Isaac Zylberberg fonda ce centre culturel en 1987.

  • ABASTO

    Almagro est le foisonnement d’une riche histoire de tangos, de tangueros et de grandes celebrités de l’époque. C’est là qu’ont grandi des personnalités telles que Alfonsina Storni (poétesse), Sebastian Piana et Osvaldo Pugliese, qui fut l’initiateur du projet de la création de La Casa del Tango. Carlos Gardel vécut son enfance dans le secteur appelé Abasto qui regroupe une partie d’Almagro et une partie de son quartier voisin, Balvanera. Carlos Gardel était souvent surnommé "El morocho del Abasto" (Le brun de l’Abasto). Abasto est devenu l’un des symboles du tango. La plus grande partie de ce micro-quartier est cependant située à Balvanera et regorge encore aujourd’hui de bars et de clubs où l’on danse le tango.
  • La Casa del Tango





    La Casa del Tango (4049 rue Guardia Vieja), située à l’Abasto, est une fondation qui propose de nombreux spectacles : concerts de tango, théâtre, projections de cinéma argentin. La fondation dispose aussi d’une bibliothèque, d’un musée et d’une confiserie, où l’on peut aussi danser le tango.
  • Théâtre de l’Abasto





    Le Teatro del Abasto (3549 rue Humahuaca) fut inauguré en 2002. La salle peut recevoir 160 spectateurs. En plus de spectacles originaux contemporains, ce théâtre propose des ateliers et des cours pour enfants et adultes.
  • Résidence de Luca Prodán





    L’ancienne résidence de Luca Prodán (492 rue Gallo), fondateur d’un des groupes de rock les plus connus nationalement, Sumo. Cet artiste né en Italie, aussi connu comme "el pelado del Abasto" (le chauve de l’Abasto), a vécu dans un appartement de l’immeuble pendant de nombreuses années. Il célèbre son quartier dans une chanson intitulée "Mañana en el Abasto". Luca Prodán chante la vie, l’atmosphère des rues, et les "bars tristes" depuis la clôture du Mercado del Abasto.



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